« Continuer à » s’appliquerait à une action commencée et qui se poursuit. L'accent est mis sur le fait de mener l'action à son terme.
« Continuer de », à une action que l’on a l’habitude de faire. L'accent est mis sur l'action exprimée par l'infinitif.
Un seul exemple pour vous en convaincre : un homme qui « continue à boire » poursuit l’action qu’il avait commencée, à savoir porter un verre à ses lèvres pour boire le liquide qu’il contient. Alors qu’un homme qui « continue de boire » persiste dans ses habitudes d’alcoolisme. Autrement dit, en confondant les prépositions, vous risquez de faire passer un homme consommant simplement un apéritif pour un ivrogne !
d'euphonie, à en croire Thomas, Girodet et Grevisse. C'est donc l'oreille qui aurait le dernier mot.
Il commença d'apprendre l'anglais (pour éviter le hiatus – frottement entre voyelles – commença à apprendre).
Il continue à demander la même chose (pour éviter la répétition de demander).
Exemples :
En conclusion, se « tromper » de préposition ne saurait constituer une faute, mais choisir celle qui est la plus adaptée au contexte, la plus fidèle au sens et la plus flatteuse pour l’oreille fait partie des petites subtilités du français.
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